Doubitchou: Goodbye Créteil
Episode 1: Klug s’en va en guerre
Episode 2: Klug, Full Metal Chaton
Eposide 3: Schpozis, le pont de la rivière Kmiaou
Episode 4: Doubitchou, Apocalypse Croquettes
Episode 5: Schpozis, la grande évasion
Episode 6: Klug, la grande vadrouille
Episode 7: Doubitchou, la guerre est déclarée
Episode 8: Il faut sauver le soldat Klugi
Day 29
Depuis le départ de Klug, le petit bureau vert est plus calme.
De temps à autres, la Famille d’Accueil de Créteil entr’ouvre la porte et nous laisse entrevoir les deux chats de la maison, Epicure et Montecristo. Nous les avions déjà rencontrés lors de notre tentative d’évasion. J’avais également recroisé Epicure après avoir passé 3 jours en isolement dans ma cage à cochons d’inde.
Epicure, c’est le genre de grand chat cool qui inspire immédiatement confiance. Lorsque nous l’apercevons, nous nous précipitons à la porte, Schpozis et moi. Peu importe si la FA de Créteil reste assise en travers pour nous retenir: nous l’escaladons pour rejoindre nos copains chats. Elle en profite pour nous caresser, voire nous prendre dans ses bras et nous câliner. Nous sommes tellement contents de voir deux museaux amicaux que nous ne prêtons pas attention aux grandes mains qui nous papouillent. Nous en oublions même de cracher!
Day 30
Après avoir emmené Schpozis se faire vacciner en début de semaine, la Famille d’Accueil de Créteil avait « négligemment » laissé le sac de transport noir dans notre chambre. Une petite cachette douillette comme celle-ci, elle se doutait bien que je ne tarderai pas à l’investir…
Pas manqué: ce matin, lorsqu’elle entre dans le petit bureau vert, je suis tranquillement installé dans le sac, le museau encore ensommeillé. Elle n’a qu’à relever la grille, et hop! un menu Mc Chaton prêt à emporter!
Après Klug et Schpozis, c’est à mon tour d’aller chez le vétérinaire. Durant tout le trajet, je reste d’un calme olympien. Pas un miou, rien! Une fois sur la table d’auscultation, je crachouille juste un peu. Je n’en mène pas large et j’essaie régulièrement de regagner en loucedé le sac de transport. J’endure malgré tout avec courage toutes les manipulations de la dame en blouse, le thermomètre, la piqûre et le vermifuge. Heureusement que ça n’a pas duré trop longtemps!
De retour dans le bureau vert, une autre surprise ne tarde pas à arriver: une jeune femme qui a repéré mon profil sur le site de l’Association Solana et souhaite m’adopter avec son conjoint.
Je refuse obstinément de quitter mon perchoir, au sommet du clic-clac. Quand la FA de Créteil essaye de m’approcher, je m’enfuis. Elle se résout donc à sortir sa botte secrète: Epicure, le super médiateur chat! Avec lui, les choses deviennent un peu plus faciles, car sa présence me rassure. Je finis par me laisser attraper et je reste sage lorsque je passe de bras en bras. Je ne suis malgré tout pas très rassuré, et quand la porte du bureau claque, je cède à la panique et je m’échappe!
Pour me recapturer, la FA de Créteil et mon adoptante sont obligées de ruser. On essaye de me rabattre dans le sac de transport, mais pas folle la guêpe: ce coup-là, on me l’a déjà fait, je ne retomberai pas dans le piège! Epicure entre de nouveau en scène, et une fois de plus, je me laisse attraper.
Il faudra beaucoup de douceur et de patience à mes adoptants pour que j’accepte de baisser ma garde, car je reste très craintif vis à vis des humains. Mais je leur fais confiance, ils ont l’air très gentils… et bien résolus à m’aimer!
Je quitte la FA de Créteil, mais Schpozis attend toujours une gentille famille. Découvrez prochainement la suite de ses aventures sur le blog de Moustaches & Coussinets, et n’hésitez pas lui donner sa chance, à lui aussi. Un chaton craintif, ça peut faire un peu peur, mais une fois que la confiance a remplacé la peur, c’est que du bonheur! ^^
Il faut sauver le soldat Klugi
Episode 1 : Klug s’en va en guerre
Episode 2: Klug, Full Metal Chaton
Eposide 3: Schpozis, le pont de la rivière Kmiaou
Episode 4: Doubitchou, Apocalypse Croquettes
Episode 5: Schpozis, la grande évasion
Episode 6: Klug, la grande vadrouille
Episode 7: Doubitchou, la guerre est déclarée
Day 27
Ce soir, lorsque la FA de Créteil entre dans notre petit bureau vert, elle n’est pas seule. Une jeune dame très douce l’accompagne.
Mes frères et moi, on n’aime pas trop les inconnus d’habitude (de manière générale, on n’aime pas trop quand le nombre d’humain dépasse le chiffre de 1!), mais cette fois, on ne s’enfuit pas dans tous les sens.
Notre FA agite le ruban de bolduc doré au-dessus de nos têtes pour nous inciter à jouer. Cette combine ne marche pas du tout avec Schpozis et Doubi, quo restent sur la défensive. Par contre avec moi, ça fonctionne à tous les coups! Notre visiteuse peut ainsi constater que j’adooooore jouer.
Je me fais de nouveau prendre au piège du sachet fraîcheur! J’ai juste le temps d’en croquer 3 bouchées avant que la FA de Créteil ne me prenne dans ses bras pour montrer à la dame comme je suis joli. Inutile de vous dire qu’elle me trouve très très beau avec mon petit museau et mes longs poils noirs aux reflets roux!
J’apprécie moyennement qu’ensuite on me fourre dans ma caisse de transport. Je miaule pour protester. Epicure, le grand chat roux de la FA de Créteil, vient me lécher amicalement la pomme. Malheureusement, il ne peut rien faire pour m’aider à m’échapper…
Je suis un peu triste de quitter mes frères. Mais c’est un super foyer qui m’attend, avec une adoptante qui a un coeur GROS COOOOMME ÇA: en plus de m’adopter moi, elle a fait à l’Association Solana un don qui permettra de nourrir et soigner plein de copains chats!
J’espère que mes frères et les autres copains qui attendent encore d’être adoptés auront autant de chance que moi!
En attendant, les aventures de Doubitchou et Schpozis dans la FA de Créteil se poursuivent…
Doubitchou: la guerre est déclarée
Episode 1 : Klug s’en va en guerre
Episode 2: Klug, Full Metal Chaton
Eposide 3: Schpozis, le pont de la rivière Kmiaou
Episode 4: Doubitchou, Apocalypse Croquettes
Episode 5: Schpozis, la grande évasion
Episode 6: Klug, la grande vadrouille
Day 23
Ce matin, l’ennemie capture Klugi et l’emporte loin de nous dans un sinistre sac de transport noir pendant plusieurs heures. Lorsqu’il revient, il empeste le désinfectant, une odeur irritante qui brûle les moustaches. Le récit des tortures qu’il a endurées fait froid dans le dos. Je l’ignore encore, mais l’ennemie me prépare un sort mille fois plus terrifiant…
Plus tard dans l’après-midi, l’ennemie pénètre dans notre cellule de détention et me force à mon tour à entrer dans le sac de transport. La fermeture éclair se referme sur moi. Le transfert est court: on me conduit dans la pièce attenante où m’attend… UNE CAGE A CHONCHONS!
Me voilà donc seul, séquestré dans une cage trop petite (entre le bac à litière et les bols de nourriture, il me reste bien peu de place pour circuler), séparé de Klug et Schpozis par une simple cloison. Une agréable odeur de maman-chat imprègne la petite couverture qui doit me servir de dodo, mais rien n’y fait, je suis plus stressé et agressif que jamais. Je miaule comme un perdu, et les miaulements inquiets de mes frères se joignent aux miens.
Day 24
La guerre des nerfs est donc officiellement déclarée.
L’ennemie me parle beaucoup. Elle tente de se justifier. Elle m’explique par exemple qu’elle m’a isolé parce que « mes frères aînés prennent toute la place » et « freinent ma sociabilisation ». Elle a besoin de me « faire comprendre qu’elle n’est pas une menace » et de « construire une relation de confiance » avec moi. Pff, tu parles! Elle veut juste me briser psychologiquement, oui! Eh bien on va voir qui de nous deux se lassera le plus vite…
Dès que l’ennemi s’approche, je grogne et je crache. Si elle a le malheur de passer la main dans ma cage, j’attaque toutes griffes dehors. La voilà donc obligée de se protéger derrière un bout de carton pour me changer mon eau. Je miaule aussi beaucoup, le jour comme la nuit. Klug et Schpozis me répondent de moins en moins, mais je continue à appeler à l’aide.
J’ai entamé une grève de la faim et de la soif. Je me débrouille systématiquement pour renverser mon bol d’eau. Mes croquettes, j’y touche à peine. Quant à laisser l’ennemi glisser une bolinette de pâtée dans la cage… n’y pensons même pas!
Je suis très triste d’être séparé de mes frères, et j’ai très peur. Mais hors de question que je baisse ma garde. Je combattrai jusqu’au bout!
Day 25
Depuis deux jours, je mène une vie impossible à la FA de Créteil. Je miaule à n’en plus finir, je grogne, j’attaque. Si bien que la détermination de l’ennemie vacille.
En rentrant du travail, elle pénètre dans ma pièce et me lâche d’une voix lasse: « C’est bon Doubitchou, tu as gagné ». Gagné?
Elle ouvre la porte et commence à tirer ma cage dans le couloir. Je ne comprends pas ce qui se passe. Pris de terreur, j’essaye de m’enfuir en me jetant contre les barreaux. Je croise Epicure, le grand chat roux de mes tortionnaires. Je l’appelle avec désespoir. Lorsqu’il s’approche de ma cage, je passe mes petites pattes à travers les barreaux pour essayer de le toucher. Mais il ne peut rien pour moi.
La porte de la prison verte qui retient Klug et Schpozis s’ouvre. Ma cage est poussée à l’intérieur. La joie de revoir mes frères se mélange à la terreur, je saute dans tous les sens. La cage s’immobilise. Je suis tellement paniqué et surexcité que je n’aperçois pas tout de suite le battant est ouvert. Timidement, je m’extrais de la cage, j’escalade les barreaux et je cours rejoindre mes frères. Leur accueil est plutôt mitigé: Klug me fuit et Schpozis me grogne dessus. Peu importe, je suis enfin sorti de cet enfer.
Day 26
Ce matin, lorsque la FA de Créteil entre dans le bureau vert pour nettoyer notre litière, verser de l’eau fraîche dans notre fontaine et remplir notre gamelle, je ne m’enfuis pas. Je continue de circuler tranquillement dans la pièce. Étrangement, sa présence ne me dérange plus.
Elle sort un long ruban doré et commence à l’agiter au-dessus de nos têtes. Il est drôlement joli, ce ruban qui brille. Et il est rigolo aussi. L’envie d’aller taper dedans me démange. Le ruban frémit sous mon coup de patte. C’est plutôt amusant ce jeu! Je ne peux plus m’arrêter tellement j’aime ça. Je me roule sur le dos comme un fou-fou. C’est bête, pourquoi est-ce que j’ai mis si longtemps avant d’accepter de jouer avec la FA de Créteil?… Finalement, elle est sympa, pour une humaine.
La paix est-elle définitivement signée entre Doubitchou et la FA de Créteil, ou s’agit-il encore d’un piège?… Pour le savoir, ne manquez pas la suite des aventures de Klug, Schpozis et Doubitchou!
Klug, la grande vadrouille
Episode 1 : Klug s’en va en guerre
Episode 2: Klug, Full Metal Chaton
Eposide 3: Schpozis, le pont de la rivière Kmiaou
Episode 4: Doubitchou, Apocalypse Croquettes
Episode 5: Schpozis, la grande évasion
Day 23
C’est le week-end (une partie de la semaine où l’ennemie a encore plus de temps pour nous torturer). Ce matin, notre geôlière se lève aux aurores. On l’entend s’activer dans le couloir et les pièces attenantes à notre cellule de détention. Qu’est-ce qu’elle manigance? Ça ne nous dit rien qui vaille…
Comme a son habitude, l’ennemie vient vider nos latrines et remplir notre fontaine d’eau fraîche. Le sachet fraîcheur est également au rendez-vous. Désormais, elle le partage dans deux assiettes pour être sûre que Doubitchou continue d’être addict en mange, même s’il reste caché sous le clic-clac. Moi je m’en fiche, je n’ai plus peur, et je tape impunément dans les deux tas de pâtée.
Mais cette fois, une chose terrifiante se produit: non seulement l’ennemi m’empêche de terminer mon repas (ce qui est super horrible!), mais en plus elle m’inflige un câlin (ahahaaaaa!). Puis, comble de l’horreur, elle me fourre dans un sac de transport! Je suis mort de peur! Je miaule, je miaule. Dans la prison verte, mes frères miaulent aussi.
Hors de l’enceinte de notre camp de détention, il fait humide et froid, des monstres de métal nous frôlent à toute vitesse. Je miaule tout le long du trajet: Miou! Miou! Miou!* (*Au secours!) Mais où est-ce qu’on m’emmène?
Nous arrivons enfin dans un centre d’expérimentations médicales sadiques qui empeste le désinfectant et les trouillomones (les phéromones que les copains animaux libèrent lorsqu’ils ont peur). L’ennemie dépose mon sac de transport sur une table. De grandes mains m’extirpent de ma cachette. Au bout des grandes mains, il y a une dame en blouse blanche qui me tritouille dans tous les sens et, humiliation suprême, elle me colle un énoooorme thermomètre dans le derrière! J’en appelle à la Convention de Genève, c’est scandaleux de traiter un chaton prisonnier de la sorte!!!
On m’arrose avec un truc qui pue puis on me pique une monstrueuse aiguille dans le dos. Ouf! c’est fini. On me pousse dans le sac de transport que je réinvestis en tremblant (je l’aimais pas trop ce sac, mais au final, je suis bien content d’y retourner!). Puis l’ennemie et moi repartons dans le froid.
De retour dans le centre de détention, mes misères ne s’arrêtent pas là. Afin de m’ « habituer aux autres pièces et aux bruits quotidiens », on me lâche dans une minuscule pièce très humide et très chaude: la « salle de bain » (pour mémoire, la même technique de torture avait été employée avec Bibi, ancienne captive de la FA de Créteil). Et à mon grand étonnement, on me sert un sachet fraîcheur rien que pour moi (diantre! l’esprit tordu de mes geôliers va vraiment très très loin dans la manipulation psychologique!). J’hésite un peu, puis je cède à la gourmandise. On en profite pour me caresser. C’est horrible, mais pour l’amour de la pâtée, je tiens le choc. Malgré tout, être séparé de mes frères me colle une sacrée frousse, alors que les appelle à grands mious. Ils me répondent par portes interposées.
Après la « salle de bain », mes tortionnaires me font tester la « chambre à coucher ». Je cours me réfugier sous le lit et je n’en bouge qu’avec une grande réticence, même lorsqu’on essaie de me reconduire dans le bureau vert.
Que d’émotions et de stress en une seule journée!
Sur qui la FA de Créteil va-t-elle s’acharner à présent? Vous le saurez dans le prochain épisode…
Schpozis: La grande évasion
Episode 1 : Klug s’en va en guerre
Episode 2: Klug, Full Metal Chaton
Eposide 3: Schpozis, le pont de la rivière Kmiaou
Episode 4: Doubitchou, Apocalypse Croquettes
Day 14
Notre geôlière a mal verrouillé la porte de notre prison verte avant de partir au travail, ce matin. Les grands chats qui vivent à l’extérieur nous aident à gratter jusqu’à ce que le loquet cède… à nous la liberté !
Mais ce qui nous attend dehors n’est finalement guère mieux que notre petit centre de détention : des murs, des murs, encore des murs. Et des portes. C’est immense, plein d’angles et de recoins, mais aucune sortie en vue.
Nous tournons en rond jusqu’au soir, explorant timidement les alentours. Quand soudain, nous distinguons un lointain bruit de pas. Nous nous figeons. Les pas montent, se rapprochent, ils sont juste derrière la porte. Un cliquetis métallique suivi d’un claquement, la porte s’ouvre! Vite, l’ennemi vient de rentrer, dispersez-vous les gars!
Nous manquons cruellement de discipline, c’est la débâcle. L’ennemi ferme les portes une à une et nous force à nous retrancher dans notre prison verte. La porte se referme, le verrou s’enclenche. C’est foutu.
Day 16
Deux jours se sont écoulés depuis notre escapade hors des murs verts de notre prison. Cet avant-goût de liberté a rempli nos cœurs d’espoir et d’audace. Nous sommes redevenus à moitié sauvages. Nous crachons de plus belle lorsque l’ennemi tente d’approcher.
Day 18
Les choses se sont un peu pacifiées avec l’ennemie. Klug (ce vendu!) accepte de nouveau qu’il le touche et le caresse. Sans pour autant être conciliant, je m’enfuis un peu moins. Quant à Doubitchou, il ne prend même plus la peine de quitter sa planque favorite (dans les lattes du clic-clac) lorsque l’ennemie agite un sachet fraîcheur. Impossible de le toucher, même du bout des doigts: plus agressif que jamais, il crache, donne des coups de patte et court se réfugier sous le canapé!
Day 21
Ce matin, l’ennemie s’est mis en tête de capturer Doubitchou pour lui faire subir une séance de torture câlins. Elle pense qu’à force de nous manipuler et de nous mettre à l’agonie papouiller, nous allons finir par nous habituer au contact humain et par nous détendre. Mais qu’est-ce que c’est que cette théorie DÉBILE digne des expérimentations du Troisième Reich?!!!
Doubitchou a beau couiner, miauler, cracher, battre l’air avec sa queue pour exprimer son agacement, cette idiote d’ennemie s’entête à le retenir contre son gré. Cela lui vaut un beau coup de griffes lorsqu’elle accepte finalement de relâcher Doubitchou. Bien fait pour elle!
Doubitchou a-t-il été traumatisé par les câlins? L’ennemi réussira-t-il à faire plier sa volonté de fer?.. Pour le savoir, ne manquez pas le prochain épisode!
Doubitchou : Apocalypse Croquettes
Day ten & day eleven
RAS
Day twelve
Les tortures de l’ennemi montent d’un cran sur l’échelle du sadisme. Maintenant, il ne prend même plus la peine d’ouvrir un sachet fraîcheur pour nous amadouer. Il nous choppe sans ménagement dès que nous allons boire un peu d’eau ou grignoter quelques croquettes. Pas moyen de sortir le museau sans courir le risque d’un câlin!
Ce soir, l’ennemi a renforcé ses effectifs. En plus des deux humains habituels, nous voyons entrer dans notre cellule deux autres humains. Par bonheur, ils ne se montrent pas insistants. Nous nous détendons, pensant que c’est la dernière attaque à laquelle nous devrons faire face aujourd’hui… Comme nous nous trompons! Ce qui nous attend est mille fois pire.
Lorsque l’ennemi pénètre à nouveau dans notre cellule, il est armé d’une caisse de transport chargée d’odeurs inconnues. Mamounette Sahara s’approche, inconsciente du danger… quand soudain, on la pousse à l’intérieur de la caisse et l’on referme le clapet! Nous entendons les ennemis échanger quelques mots à propos d’un week-end d’adoption avec l’Association Solana au magasin Truffaut d’Ivry-sur-Seine. Qu’est-ce que ça peut donc être?… Un autre centre de détention? Une séance de torture collective?
L’ennemi sort. A travers la porte de notre cellule, nous pouvons entendre Mamounette Sahara miauler. Puis, plus rien.
Day thirteen
Ce matin, alors que je prends mon petit déjeuner, les mains de l’ennemi s’abattent brusquement sur moi. Je crache, j’essaye de m’enfuir, mais en vain. L’ennemi me serre contre lui et me papouille à mort. Contrairement à Schpozis, qui s’est fait capturer juste avant, je résiste et je ne ronronne pas. Jamais je ne pactiserai avec l’ennemi, jamais, vous m’entendez!
Ce soir, l’ennemi est de nouveau revenu avec de nouveaux effectifs, un jeune homme et une jeune femme, des amis de la Famille d’Accueil de Créteil. Et comme dit le dicton, les amis de mon ennemi sont mes ennemis aussi!
Notre cellule s’est soudain remplie de grandes jambes et de grosses voix fortes. Ça ne nous a pas trop plu à vrai dire… Le sachet fraîcheur a réussi à faire sortir Klug de sa cachette. Schpozis s’est laissé capturer et caresser. Quant à moi, je suis prudemment resté à couvert.
J’ai juré de ne jamais vendre mon âme à l’ennemi et à ses caresses. Mais quelque chose me dit que ce dernier n’est pas prêt d’abandonner la bataille…
Klug, Schpozis et Doubitchou vont-ils céder aux attaques répétées de la Famille d’Accueil de Créteil? Vous le saurez dans le prochain épisode…
Schpozis : le pont de la rivière Kmaiou
Days précédents : 1-2-3 et 4-5-6
Day seven
Ce matin, alors que nous venons de finir notre sachet fraîcheur (l’arme de séduction massive que dégaine régulièrement l’ennemi pour nous amadouer), Doubitchou se fait capturer sous nos yeux. Il essaye de s’échapper (sans sortir les griffes toutefois), mais en vain: on le papouille à mort pendant 3 bonnes minutes. Par chance, il s’en tire vivant.
Un peu plus tard, l’ennemi repasse dans notre cellule de détention et s’asseoit par terre. Klug et Mamounette Sahara viennent lui tourner autour, le renifler, chercher des caresses… et finalement, Klug abdique: il se laisse tomber sur le flanc et présente son ventre aux caresses. Sale vendu!
Day eight
Ce soir, l’ennemi m’a eu par surprise. J’étais tranquillement caché sous le clic-clac, quand ce fourbe commence à agiter un petit bijou qui pendait à son cou. Ce petit truc brillant qui tintinnabule… c’est trop tentant! Je donne un coup de patte, puis un autre, et sans que je m’en rende compte, l’ennemi m’attire à découvert. Trop concentré sur mon jeu, je ne prête pas attention à la main qui se rapproche dangereusement de mon dos… et paf! La main s’abat sur moi, m’enveloppe et me soulève. L’ennemi me serre contre lui et me caresse avec un plaisir sadique. Je tente de m’enfuir, mais l’étau se resserre de plus en plus! Ahahaaa, c’est horrible, c’est affr… hum, c’est… plutôt… plutôt agréable en fait…
Finalement, mon tortionnaire réussit à m’arracher des ronrons.
Day nine
Journée calme.
Nous nous jetons sur le sachet fraîcheur que l’ennemi verse dans une petite assiette. Il en profite pour nous caresser impunément (la convention de Genève ne mentionne-t-elle pas ce genre d’abus??).
L’ennemi agite un drôle d’appareil au-dessus de nous, une petite boîte métallique qui produit des éclairs. Je ne sais pas pourquoi, mais il nous suit partout, même lorsque nous essayons de nous cacher sous le clic-clac, et nous éblouit avec son flash. Serait-ce une nouvelle méthode d’intimidation?…
Quels nouveaux pièges l’odieuse Famille d’Accueil de Créteil réserve-t-elle à Klug, Schopzis et Doubitchou?… Vous le saurez dans le prochain épisode!